La curiosité est un vilain défaut.

Violet soupira. Cela faisait cinq minutes qu'elle venait de reprendre conscience, se rendant compte qu'elle était suspendue par les bras en plein milieu d'une salle qui empestait la mort. Ses poignets, meurtris par des chaines qui la maintenait à quelques centimètres du sol, commençaient à la faire souffrir. Pourquoi on ne l'avait pas plutôt immobilisée sur la table là bas ! Elle avait l'air nettement plus confortable !
La chimère gigota quelques secondes afin de vérifier si ses liens de métal étaient si solides qu'ils en avaient l'air. Après quelques contorsions, elle se mit à l'évidence que la personne qui l'avait mise ici ne voulait vraiment pas qu'elle prenne la fuite.

D'ailleurs, qu'est ce qu'elle fichait ici ?

Alors qu'elle flemmardait sur un banc Central, un vieux qui n'avait pas l'air d'avoir toute sa tête scandait que des "monstres" peuplaient les sous sol de la ville. Il disait avoir trouvé un passage pour une antre souterraine où vivaient de viles créatures.
Bien entendu, les gens qui croisaient cet homme ne pouvaient s'empêcher d'éclater de rire, mais bizarrement, cette fois ci, l'humeur moqueuse de Violet s'était échappée. Intriguée par ce qu'il radotait, elle partit à la rencontre de l'ancien. Elle lui demanda de la conduire jusqu'à cette soi-disant antre et il accepta, une lueur de crainte s'allumant dans ses yeux. Cependant il lui indiqua qu'il ne retournera pas dans les sous-sols, sous prétexte que c'est beaucoup trop dangereux.
La jeune femme su ainsi où se trouvait les sombres souterrains de Central.
Elle erra de longues minutes avant d'entendre des grognements belliqueux au dessus d'elle. Des chimères. Des dizaines et des dizaines de chimères.
Alors qu'elle se préparait à une éventuelle attaque, les créatures se contentèrent de renifler avant de retourner dans l'obscurité la lueur de leurs grands yeux jaunes s'éloignant peu à peu.
Violet était quasiment surprise de cette réaction avant de comprendre. Ce qu'elle humaient, c'était son odeur, une odeur de chimère.
Elles l'auraient donc prise pour une collègue ? Amusant.
Elle marcha encore longtemps, une heure, ou deux, dans un dédale de sombres couloirs humides avant de se retrouver face à une grande porte.
Un sourire satisfait se dessina sur son visage. Cool ! Elle avait surement découvert quelque chose !
La jeune femme poussa les lourds battants pour se retrouver dans une salle obscure.
Elle n'avait pas fait trois pas qu'elle fut assommée par derrière.

C'est ainsi qu'elle s'était réveillée dans cette salle aux murs tachés de sang, suspendue comme un bout de viande à attendre...
A attendre quoi en fait ?
On avait du lui frapper la tête bien fort pour qu'elle se pose de telles questions !
Ces murs salis d'hémoglobine, cette table aux liens solides près d'elle, les nombreux instruments tranchants qui luisait à la faible lueur glauque de la salle.
C'était une évidence. Elle attendait son bourreau.
Contrairement à toute attente, elle éclata de rire. Elle, la tueuse sadique, sur le point de se faire trancher en rondelles pour être entrée dans ce lieu. La vie était bien ironique.
Toutefois, celui, ou celle, qui allait la torturer se devait d'être imaginatif, sinon il risquait à avoir de vives critiques sur son manque de savoir faire.
Elle avait étrangement hâte à son calvaire, comme si elle était ravie d'être pour une fois la victime.
Pour être précise elle était vraiment curieuse de savoir comment elle allait finir. Et qui sait, peut-être allait-elle survivre.

La chimère a du rire bien fort, car elle entendit de lourds pas se diriger vers la salle. Un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres lorsque la porte s'ouvrit dans un grincement sinistre lui faisant découvrir l'identité de son tortionnaire. Elle accueillit cette personne comme il se doit:

-Bonjooour ! Y'a quoi au menu ?

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La chimère a du rire bien fort, car elle entendit de lourds pas se diriger vers la salle. Un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres lorsque la porte s'ouvrit dans un grincement sinistre lui faisant découvrir l'identité de son tortionnaire. Elle accueillit cette personne comme il se doit:

-Bonjooour ! Y'a quoi au menu ?

Greed s'avança entouré de ses chimère, avec le katana de Violet dans la main, il ne porter pas ses lunettes ce qui laisser place a son regard arrogant mais il avait ses affaire habituelle, il regarda longtemps la fille accrocher avant de parler

-Tu dois être celle que l'on appele Violet c'est sa ?

Elle ne réponder pas, elle était plus occupé à regarder son précieux katana, elle lança un long soupir, elle devait se demander ce qu'elle fesait ici et pourquoi elle était attacher là.

-Si tu est ici, c'est car j'ai une question a te poser.Vas tu rester en vie ou pas, cela dependra de ta réponse.

Violet avait l'air de stressé, pourquoi faire du mal à un pauvre katana sans défense cette homme était il si cruel que sa ? Elle redevenait calme petit à petit, Greed posa son katana sur une table puis dit:

-J'aimerais savoir si tu accepterai de rejoindre mes chimère, bien sur nous vivons du vole mais nous avons comme même le Devil's Nest

Violet n'avait pas l'air très motivé a rejoindre des tueurs, elle froisa les sourcils mais Greed lui sourit ce qui attira l'attention de Violet, il pris le katana puis coupit les cordes qui la retenait.Violet tomba puis immediatement, toucha ses poignée qui la fesait souffrir énormement, son regard se figea sur Greed.Elle paraissait impuissante, enfin c'est se que Greed pensait il la releva puis dit:

-Bien sur avant il faut que je te teste alors prends ton katana et bat toi !

La jeune fille se leva tout de suite son katana a la main et fonça sur Greed qui fut très surpris par sa vitesse elle le frappa avec une force inimaginable.Greed traversa le mur de la salle de torture, il était coupé en deux Violet se dit quelle avait gagner et qu'elle pouvait partir mais au dela des apparance Greed n'était pas mort il était en train de se regenerer ce qui surpris tout de suite Violet qui lui fonça encore dessus.

[HRP]Desoler pour mon niveau de RP qui n'est pas genial du tout. Crying or Very sad

Hs: Pas grave, mais s'il te plaît, ne fais pas les actions des autres je déteste ça. ><"

La jeune femme haussa un sourcil, intriguée par cette reconstitution pour le moins originale. Violet était quelqu'un d'agressif mais elle n'était pas stupide pour autant. Consciente que combattre avec quelqu'un qui ne mourrait pas même si on le coupait rondelles ne mènerait à rien, elle rengaina son sabre, dans le fourreau placé sur son dos. De plus, il ne méritait pas la lame sacrée de son katana chéri. Elle croisa les bras et déclara d'une voix calme mais sarcastique.

-Intéressant comme pouvoir... T'es une sorte de chimère version increvable ? Mais je n'ai aucune envie de me battre inutilement. Moi aussi j'ai des questions à te poser, indestructible-man. Qui es tu ? Qu'est ce que tu es ? Que me veux tu exactement ? Et comment connais tu mon nom ?

Elle eu un léger rire, voyant qu'elle commençait un peu à s'énerver. Il fallait qu'elle reste zen, si elle titillait cette chose, elle ne s'en sortirais pas vivante. Pourquoi il ne s'était pas contenté de la torturer comme un tortionnaire normal ? Ils allaient finir pas tout casser dans cette jolie salle de tortures. Mais c'était si tentant de le frapper, sa tête ne lui revenait pas du tout et son air arrogant lui hérissait le poil.

-Et sache que ce n'est pas en me tapant dessus que je vais rejoindre ta bande débile. Je suis une solitaire, je ne veux dépendre de personne et que personne ne dépende de moi. Je le dis aussi pour toi, le zarbi, m'avoir comme sous-fifre va te donner des pulsions suicidaires, je suis insupportable.

Un nouveau sourire diabolique s'afficha sur ses lèvres. Même si il la démembrait lentement, elle ne céderait pas à cette proposition. Non. Ce n'était pas une proposition. C'était une exigence. La chimère était de plus en plus curieuse par rapport à cet sorte d'entretien d'embauche musclé. Elle été si réputée que ça ?

A cette heure-ci, elle était près de la fenêtre à l'étage. Dans une des pièces voisines à celle du maître. En fait, la brune aux longs cheveux ne savait même pas si la fameuse Dante était là ou non... Ou pourrait-elle bien être autrement ? Oh et puis... qu'est-ce que cela pouvait bien faire !? Rien du tout. A part lui insuffler une idée sombre de plus à laquelle il faudrait encore réfléchir. Elle avait pour l'instant, encore l'éternité pour y penser alors s'en préoccuper maintenant, sûrement pas !

Elle abandonnait donc son regard mi-ouvert sur le paysage, n'écoutant pas les bruits de Gluttony et le regardait encore moins qu'elle ne l'écoutait. Lust était tout simplement coupée de l'entourage ambiant. L'homonculus qu'elle était imaginait peut-être que son regard atteindrait les quelques traits de ses plans, fondés eux-mêmes pour lui donner la pierre philosophale. Mais peut-être s'imaginait-elle une vie après tout ça enfin... A quoi ça rimait ? Non, pas ça !

*Il ne faut pas que tu commences à penser à ça... Ça ne mène pas à la pierre.*

C'est le devoir qui parlait, pour avoir ce qu'elle voulait, ce que la plupart voulait, pour ce que Dante voulait. Elle en était à là précisément quand quelque chose agita son ouïe. A peine audible, pour cause de distance mais elle entendait bien un bruit. Quoi encore ?

*Qu'est-ce qui se passe encore ?*
- Qu'est-ce que...?
- Lust, ça sent le... manger ! Oui, Lust ! Gluttony a faim...

Il s'agitait déjà de l'odeur et elle se retourna, les yeux interrogateurs que pour le voir se lécher les lèvres à l'aide de son énorme lange tatouée. Ses dents, bien que serrées entre elles, trahissaient la salive qui s'accumulait. C'était certain, il y avait de quoi satisfaire son estomac et c'est ce qui suffit à Lust pour se décider à se lever et à en savoir plus. Sans preuve d'un peu plus de patience, l'acolyte marcha de suite à ses côtés, le pas pressé et grand pour aller aussi vite que les longues jambes de l'homonculus aux ongles de tranchant lui permettait à elle.

Dans ces conditions, Gluttony était aussi utile qu'un radar : il indiquait avec enthousiasme presque et précipitation le chemin, bien que Lust s'en doutait. Les bruits se faisaient plus distincts et retracer le chemin fut facile jusque... la salle de torture ? Envy n'y était pas allé pour s'amuser, elle en était sûr alors qui ? Sans hésitation, elle entra poussant les portes du bout des doigts sans effort, suffisamment fort pour qu'elles s'ouvrent complètement. Devant son champ de vision Greed. Greed ? Quelle surprise ! Allons donc. Et avec l'objet de la convoitise de Gluttony, celui d'ailleurs s'enquit de briser a glace.

- De la bonne chaire de chimère, je peux Lust ?
- Patience Gluttony, tu ne salues pas notre ami de longue date ? elle tourna son regard vers Greed. Ça faisait longtemps si je ne m'abuse Greed ! Et tu es venu avec de la compagnie on dirait...

Elle posa ses yeux sans moindres émotions, tel se le devait et le pouvait un homonculus, sur la chimère. Elle n'avait nullement l'impression de gêner ! Elle ne bougea pas, les bras croisés et un air détaché. Elle regarda vaguement ses ongles, sait-on jamais... Une fille avec un Katana, la salle de torture, Greed et un homonculus affamé... Elle aussi devait s'assurer de ses atouts ! Elle ajouta une dernière déclaration, ayant entendu la dernière phrase de la chimère adressée plus tôt à l'homonculus d'avidité. Pas un sourire mais le ton vaguement ironique, n'en disant pas trop...

Deux autres personnes entrèrent, rendant la situation encore plus catastrophique.
Elle serra les dents, commençant à se sentir à l'étroit dans cette pièce. Cela commençait à faire beaucoup de monde dans une salle de torture conçue pour se faire démembrer en toute intimité et non pas faite pour une demi-douzaine de personnes prêtes à se taper dessus. Surtout que quatre-vingt dix neuf pour cent des gens présents étaient contre elle. Ce n'était vraiment pas sa veine.

Alors que son précédent adversaire et sa clique l'agaçait plus qu'autre chose, les deux nouveaux arrivants donnèrent immédiatement une nouvelle tournure à la situation.
Un homme, si l'on pouvait appeler cette chose rondouillarde et baveuse ainsi, et une femme d'une sensualité étonnante. Il émanait d'eux quelque chose quelque chose d'étrange, un peu comme ce dénommé Greed, mais c'était beaucoup plus puissant. Ses instincts de chimères la mit en garde c'était loin d'être normal et qu'elle se devait d'être extrêmement méfiante.
La femme, appelée Lust par son compagnon, semblait plutôt calme et réfléchit, bien qu'il était évident qu'elle était extrêmement dangereuse. Elle avait l'air d'être ce genre de femme qui, comme un joli serpent coloré, fascine par sa beauté tout en étant mortellement fatal. Violet ne s'attarda pas trop à la juger, elle semblait moins brute que l'autre rigolo qui l'avait séquestrée, rester calme semblera suffire à ne pas attirer ses foudres.
Ce qui l'inquiétait plutôt, c'est la chose qui gigotait à côté d'elle en marmonnant des mots comme "manger" ou "faim", la femme semblait l'avoir désigné par "Gluttony". Cet homme... Non bon sang ! Ça ne pouvait-être un homme ! Il avait un regard vide et de la bave dégoulinait de ses lèvres, comme un animal prêt à dévorer sa proie. Le plus effrayant c'est qu'il la regardait fixement en se pourléchant...
Était-ce elle la pauvre proie ?
Allait-elle mourir ici ? Tuée par le Zarbi qui l'avait enfermée, dévorée par Bouboule ou poignardée dans le dos par la femme à la longue chevelure d'ébène ?
Non ! Non, non, non ! Elle pensait comme une perdante ! Elle était une battante, une prédatrice, une tueuse ! Pas un pourceau paré à se faire égorger !

Violet craqua ses poings, signe d'agacement. Elle se devait de négocier, combattre se résumerait à mourir aussi douée au sabre fut-elle. La parlotte n'était pas son truc, mais elle se devait de se creuser la tête. Elle n'avait pas du tout l'habitude de se retrouver en position d'infériorité. La chimère balaya la salle de son regard devenu d'un brun très sombre, presque noir, à cause du manque de luminosité et de sa colère montante. Seules ses pupilles verticales luisaient d'une lueur sauvage.

-Bon, assez rigolé ! grogna t-elle, Je ne veux absolument pas me battre, pas dans ces conditions ! Qu'est ce que vous êtes au juste ? Et que me voulez vous ?

Ces mots, elles les avaient presque crachés, sur un ton sec et déterminé. Un ton qui montrait qu'elle n'était pas impressionnée, juste agacée. Dans sa tête bouillonnait tout un échafaudage de solutions à toute probabilité de réactions de ce petit monde.
Mais la réaction de ces personnes commençait à lui importer peu.
Celle qui la déstabilisait désormais, c'était la sienne.
La jeune femme sentait peu à peu un flux d'énergie animale s'emparer d'elle. Ce sentiment qu'elle allait perdre le contrôle ne lui était pas arrivé depuis deux ans. Si elle cédait, elle prendra sa forme de panthère qui lui fera perdre toute raison et donc la vie.

Elle expira fortement, presque dans un soupir, afin de garder le calme et la tête froide. Ce n'était pas une bestiole qui allait la faire craquer. Ah ça non ! Elle avait bien évolué en deux ans, elle était beaucoup plus forte, plus froide. Elle était devenue adulte.

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